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Les caps bourrut des Pyrénées : rencontre avec les Baroussais d'autrefois

Les caps bourrut des Pyrénées : rencontre avec les Baroussais d'autrefois

Actualités d'hier et d'aujourd'hui sur les Pyrénées Centrales, au travers de l'histoire d'une famille, celle d'un "pays", celui des Pyrénées. Le passé est omniprésent avec celui d'un petit peuple : la Barousse...


SOLIDARITE CONTRE TOUTES LES VIOLENCES....

Publié par Jackie Mansas sur 24 Novembre 2018, 10:35am

Catégories : #Culture et société pyénéennes

En 2010, une campagne de la Fédération nationale Solidarité Femmes.

En 2010, une campagne de la Fédération nationale Solidarité Femmes.

 

Je suis solidaire de toi Serge dans ton indignation des femmes abusées, battues, violentées psychologiquement, obligées de vivre sous la coupe de conjoints brutaux... Bien sûr.... J'ai vu des visages enflés après une série de gifles, j'ai vu des yeux devenir bleus et gonflés presque prêts à éclater, j'ai vu des corps abîmés par les coups... et l'impossibilité d'agir est le plus insupportable car il faut que la femme maltraitée DECIDE elle-même de porter plainte...

 

C'est dur à voir, c'est dur à accepter... Mais voilà même si on le signale, la personne violentée nie pour ne pas perdre l'être aimé, alors... Elle s'est cognée à une étagère, elle est tombée dans l'escalier, elle a une bronchite....

 

C'est dur aussi d'écouter les récits quand la parole enfin se libère vers 4 heures du matin alors que l'on sait que l'aube, bientôt, va apparaître et que le soleil va jaillir de l'horizon... Que n'ai-je entendu à la Maison de Repos de Sainte-Marie durant ces longues  nuits où parce que ça tourne dans la tête, la femme venue se reposer pour une dépression, une grippe ou une bronchite, n'est-ce-pas, mais en fait, battue, violentée ne peut dormir et alors tend la main vers la sonnette.... Pour simplement raconter sous le sceau du secret....

 

Oui, chaque année près de 150 femmes meurent sous les coups de leurs conjoints sous l'œil indifférent de leurs familles en priorité, des voisins et amis ensuite mais il est bien souvent peu facile de voir car la femme battue veut à tout prix garder l'homme qu'elle aime car "il va changer, c'est sûr,  c'est de sa faute à elle, il faut qu'elle en fasse toujours plus...". Pour que le déclic se fasse, c'est au moment où il s'en prend aux enfants... ou que quelqu'un arrive à lui faire faire le premier pas vers la délivrance...

 

Mais on ne parle pas d'un problème à l'envers : celui  des femmes qui battent leurs conjoints avec la même violence inouïe, oui la même, tout pareil. Alors, si vous le voulez bien, parlons-en.

 

LES HOMMES BATTUS.

 

Ce qui est tout aussi terrifiant, c'est que des hommes gentils, doux, incapables de faire du mal à quiconque soient continuellement battus, rabaissés, humiliés, non seulement par leurs conjointes mais aussi par leurs familles, enfants, petits-enfants, gendres, belles-filles...

 

Parce que c'est plus facile de battre un homme en famille que de battre une femme, l'homme s'en chargeant très bien...

 

Qu'est-ce qui les motive à ces femmes-là ? Comme pour les hommes, le plaisir de faire du mal, tout simplement.

 

S'y ajoute souvent, parce que c'est lui qui a les revenus, l'argent...

 

C'est facile de frapper pour qu'il ouvre ses comptes, pour que cet argent durement gagné qui dort et fait des petits serait si vite dépensé avec des copines sans scrupules, avec des mecs promettant monts et merveilles simplement pour dépouiller et s'en aller ensuite...

 

Cela aussi j'ai écouté....

 

Malheureusement, je n'ai pu faire que cela, écouter : j'étais dans un établissement médical donc secret oblige et les pensionnaires n'étaient que de passage. 

Mais dans la vie courante, lorsque l'on a vu ou appris un fait de ce genre-là, que peut-on faire ? Pas grand chose car c'est la personne battue qui doit porter plainte, c'est notre législation....

 

Comment dire ? Comment faire ? Si on a des preuves, si on a vu, entendu, si la personne  violentée est d'accord ou même si elle n'en est pas parce qu'elle est vulnérable, incapable de réagir, c'est un cas de force majeure, quelque soit l'âge, le sexe, la position du tourmenteur, il y a un moyen : dénoncer les mauvais traitements auprès du procureur ou du juge des tutelles, une fois l'engrenage enclanché, la personne est sauvée....

Mais bien entendu et toujours, il faut la preuve...

 

Ne laissons pas celle ou celui qui souffre dans le malheur, osons.

 

Jackie Mansas

23 novembre 2018

 

Valable aussi pour tous ceux qui sont vulnérables : personnes âgées, handicapées, enfants, animaux...

 

https://www.liberation.fr/societe/2015/03/10/maxime-gaget-battu-en-breche_1218054

 

Maxime Gaget a été battu par sa femme pendant 17 mois. Il fait désormais appel à la justice. Le procès s'ouvre ce jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris.

Maxime Gaget a été battu par sa femme pendant 17 mois. Il fait désormais appel à la justice. Le procès s'ouvre ce jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

Ce sont des affaires dont on parle peu. Comme d'autres hommes, Maxime Gaget a été battu. Menacé et humilié par son ex-compagne pendant quinze mois, il a témoigné au procès de sa femme, jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. Cinq ans d'emprisonnement ont été requis dans cette affaire où la procureure a évoqué une « inversion des rôles » avec une « femme bourreau et un homme victime ».

Pourtant, si les femmes restent, de loin, les premières victimes de violences conjugales, le cas des hommes battus ou maltraités est moins exceptionnel qu'on pourrait le croire.

 

Sur les témoignages des violences des femmes envers leurs conjoints (de plus en plus fréquents), lire :

https://www.grazia.fr/news-et-societe/news/femmes-violentes-on-en-parle-687628

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/10/hommes-battus-des-chiffres-pour-comprendre-une-realite-meconnue_4613224_4355770.html

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