A Barbazan au temps du thermalisme.
Vue de Barbazan et du château. Vue des thermes. La buvette avec le dôme en tessons de bouteilles. Une chambre de l'Hôtel Bergé. L'Hôtel Bergé. Hôtel de France à Loures. Vue de Loures.Vélo de course des années 1920. Une course cycliste.
Publicités et loisirs à Barbazan et Loures autrefois.
La vie sociale s'organisait autour des Thermes et pour que la réussite économique soit au rendez-vous, il fallait un réseau d'hôtels et de pensions de famille .... et un calendrier de réjouissances sportives et culturelles dont les curistes ainsi que les touristes étaient friands et qui étaient très courus.
Avec les publicités que ces entrepreneurs faisaient paraître afin d'attirer la clientèle, nous découvrons un monde entièrement tourné vers le bien-être, l'eau, le repos et la bonne chère.
En 1895, publicité :
POUR LES THERMES
" BARBAZAN LES EAUX
Station desservie par la gare de Loures-Barbazan, située sur la ligne de Montréjeau à Luchon à un kilomètre de l'établissement thermal.
Eaux minérales naturelles : purgatives, dépuratives et diurétiques. Souveraines contre la jaunisse, les maladies du foie, la goutte, la constipation, la gravelle, les fièvres les plus invétérées, etc... Etablissement ouvert toute l'année. Téléphone et télégraphe dans l'Hotel. Omnibus à tous les trains. Voitures à volonté. Cuisine de premier ordre. Prix très modérés.
Adresse pour lettres et télégrammes : FOURCADE - BARBAZAN
Cabine téléphonique à la gare de Loures".
Avec cette "réclame" nous apprenons que :
- la station thermale se trouve à 1 kilomètre du principal moyen de transport, le train, soit à la gare de Loures-Barousse. Et que tous les trains qui circulaient sur cette ligne Montréjeau-Luchon étaient des omnibus.... Le trajet devait être fort long avant d'arriver à Luchon pour les curistes qui fréquentaient cette station huppée ! Barbazan était "populaire" quant à lui et l'on s'y amusait bien. Un choix très judicieux, vous verrez plus tard.
- Mais elle ne nous dit pas comment rejoindre le village et l'établissement thermal !
- Les eaux minérales soignent beaucoup de maladies : plus il y a d'indications plus les curistes seront intéressés. Au siècle dernier, durant quelques saisons, elles furent décrétées idéales pour traiter.... les affections gynécologiques !
- Elle fonctionne toute l'année, ce qui veut dire que rien que pour le chauffage.... l'hiver, alors qu'il gèle dehors et que - comme partout - on chauffe aussi dehors puisque aucun bâtiment n'est isolé ! Mais aussi au printemps et en automne où les nuits sont fraîches et les jours pas très chauds...
- Malgré toutes ces dépenses, y compris les salaires du personnel, les prix sont modérés ! Et la cuisine de premier ordre !
Bien évidemment, joignons l'utile à l'agréable, pas vrai ?
POUR L' HÔTELLERIE
A Loures-Barousse
"Hôtel de France
Grand café central, tenu par Madame Fitte, propriétaire.
Le plus ancien et le mieux situé de la ville : sur la place à côté de la Poste et du télégraphe. Consommation de premier choix.
Salles de billards, salons pour les amateurs de musique. Service irréprochable. Bureau de tabac dans l'établissement".
A Barbazan village.
"Hôtel Olympe. Au centre de la ville, en face de l'église.
Se recommande tout particulièrement aux amateurs de bonne cuisine et de succulents gigots, spécialité de la maison qui exploite une des plus importantes boucheries de la contrée. Prix très modérés : 4 francs par jour et au-dessus. Salle de billard, salons particuliers pour les familles.
Adresse télégraphique : OLYMPE - BARBAZAN
Hôtel de la villa Ferras. Le plus rapproché des sources de l'établissement. IDRAC propriétaire. Tables d'hôte, restaurant à la carte. Salons de lecture et de compagnie.
Hôtel de France. Situé à 200 mètres de l'établissement thermal. P. BAYLOU, propriétaire. Table d'hôte et particulière à partir de 4 francs par jour. Logement compris. Conditions spéciales pour familles".
Cherchons l'erreur :
Aux Thermes : cuisine de premier ordre
A l’Hôtel Olympe : bonne cuisine et succulents gigots, l'hôtelier est également boucher
Villa Ferras : table d'hôtes et restaurant à la carte
Hôtel de France : table d'hôtes et particulières
Conclusion :
nous sommes dans une station qui dit soigner toutes les maladies digestives apparaissant en général chez les bons vivants. La logique voudrait que l'on mange léger et équilibré, non ? Et bien non : on ne conseille pas de régime, on cuisine trop bien !
Donc pour maigrir..... il faut trouver autre chose que de se priver !
Je suis née trop tard pour avoir connu cet art de vivre en notre pays où les sources minérales abondent mais j'imagine sans peine - d'après tout ce que l'on m'a raconté - l'atmosphère régnant dans ces hôtels à l'élégance surannée : des salles à mangers ornées de lourdes tentures aux fenêtres donnant sur un parc bien entretenu, des repas à se lécher les babines, des salons où les fauteuils profonds en cuir brillant, placés face aux cheminées ronronnantes ou devant les fenêtres voilées et drapées de rideaux "tapisserie", - ce qui donnait une impression de confort immense, de tranquillité, de repos bien mérité - attiraient autant les hommes que les femmes fatigués par les soins thermaux : aïe, aïe !...
Et j'imagine encore les billards rutilants éclairés par des lampes dispensant une lumière tamisée... au travers de la fumée des cigares !
Enfin, bref, un autre monde ! Perdu, oublié, rejeté dans le passé...
Il est vrai aussi que la clientèle était diversifiée : on voyait des célébrités se mêler aux curistes, ce qui paraît impensable de nos jours où l'on ne mélange plus les torchons avec les serviettes.
Témoin de ces visites le LIVRE D'OR DE L'HÔTEL BERGE.
Cet établissement se trouvait à la place du parking au bout de l'allée de platanes à côté de l'ancienne crêperie qui n'était rien d'autre que la cabane à bouillon de Berthe.
Dans son article de la Revue de Comminges (2ème trimestre 1987), Monsieur Monestier a relevé quelques noms célèbres dans le livre d'or de l'Hôtel Bergé :
- Jean Verdoux, dit Piverd, journaliste connu d'après-guerre qui officia à la Petite Gironde, à l'Aurore, à l'Union de Reims, à Paris-Jour, à radio-Luxembourg, à Radio-Maroc, à Minute puis termina sa carrière à l'Aurore.
- François Descamps, ancien manager de Georges Carpentier 1931
- Maurice Griselle, champion de France de boxe 1931
- Marcel Doret, aviateur 1938
- Jérôme Carcopino, historien, ministre de l'Education Nationale 1941
- Alex Contet, journaliste à la Dépêche de Toulouse et écrivain :
"Au parc de Barbazan, dans l'ombre bocagère,
Jadis les rois galants, poursuivaient les bergères,
Au parc de Barbazan, comme tout a changé
Les reines maintenant accourent chez Bergé." A.C. - 01/09/1950
- Françoise Rosay - 26 juin 1951
- Léo Campion, les Frères Jacques - 31 juillet 1958
- Le docteur Paul Voivenel - 1958
- Adam Saint-Moore - 1958
Et le plus célèbre d'entre tous qui revînt chaque année avant, pendant et après la guerre, Pierre Benoît, ami personnel du directeur des Thermes Antoine Rouch, dont il occupait l'appartement à l'Hôtel de la Source. En 1948, il resta, durant tout son séjour, enfermé dans sa chambre pour écrire "le casino de Barbazan". Louisette Desbarrax + qui a travaillé tous les étés depuis son adolescence jusqu'à la retraite comme donneuse d'eau à la buvette, m'a raconté qu'elle le rencontrait tous les jours et qu'elle lui apportait l'eau et le bouillon dans sa chambre. Elle m'avait affirmé l'avoir toujours trouvé "charmant".
Bergé, quant à lui, lui livrait ses repas personnellement.
Elle se souvenait des passages de Fernandel, de Bill Coleman, de Marie Dubas et de tant d'autres artistes qu'elle décrivait comme d'aimables personnes accessibles à qui les approchaient.
Mais pour être juste, il me faut préciser qu'elle était une dame d'une grande gentillesse et toujours aux petits soins pour tout le monde. On peut penser qu'elle enjolivait ces rencontres avec des gens aussi célèbres. Mais bon, vu que je l'appréciais beaucoup, je la crois...
Comment étaient les loisirs populaires dans les villages ?
Et bien, ils étaient tout autant festifs que sportifs.
Voici donc les
Chroniques sportives des "années folles".
Dans ces années-là, lors des fêtes villageoises que l'on appelait de leur véritable nom "votives" ou "patronales", (1) en l'honneur du saint patron de la paroisse, tel saint Michel pour Barbazan fêté le 29 septembre (2), des courses cyclistes étaient organisées par la plupart des villages des deux cantons (Barousse et Barbazan) et de ce fait, les "champions" couraient toute l'année quand le temps le permettait !
Qu'on en juge rien que dans les villages limitrophes :
Haute-Garonne :
Luscan : saint Martin le 11 novembre
Labroquère : saint Sébastien et saint Fabien le 20 janvier
Valcabrère : saint Just et saint Pasteur le 6 août
Saint-Bertrand de Comminges : Notre Dame le 31 mai
Galié : saint Nazaire : fêté localement ente le 13 et le 17 octobre
Hautes-Pyrénées :
Sarp : saint Germé le 16 mai
Loures-Barousse : saint Roch le 16 août
Izaourt : saint Laurent le 10 août
Bertren : saint Jean l’évangéliste le 27 décembre
Ces manifestations sportives populaires réservées aux jeunes paysans et ouvriers attiraient beaucoup de monde surtout l'été où elles se succédaient chaque dimanche. L'économie locale en profitait beaucoup, n'est-ce pas... vu le nombre élevé des spectateurs venus assister et applaudir les exploits des jeunes gens motivés et aux mollets en bronze car pédaler sur les vélos de l'époque sur des routes aux nids de poules très, très nombreux....relevait tout de même de l'exploit !
Le vainqueur ne gagnait pas d'argent, ni de coupe mais seulement une paire de "boyaux" de rechange. De 1922 à 1924, elles furent TOUTES gagnées par les jeunes hommes de Bertren, dont mon père Simon à qui les idées, quant il était jeune, pour monter des entourloupes ne manquaient pas !
Ils étaient les héros admirés et fêtés comme il se doit. Les filles se pressaient pour les féliciter et montraient leur fierté d'être remarquées un court instant - un clin d’œil complice ou coquin, un baiser envoyé, enfin quoi, toute la panoplie de séduction de part et d'autre - et les enfants rêvaient d'être un jour aussi forts qu'eux car ils réalisaient des temps records - sans dopage bien entendu - franchissant la ligne d'arrivée très en avance sur le peloton.
Oui...oui...
Le plus étonnant était donc que ce même groupe du même village - Bertren - à savoir, Simon Mansas, Aubin Barrère, Charles Couret (la dernière année), les deux aînés Crouzet, Isidore et Osmin Soulé, Jean Baron, Jean Fortassin et quelques autres nés dans la première décennie du 20ème siècle - que je n'ai pas connus où très peu - gagnait et paradait en bombant le torse et en "roulant les mécaniques" en attendant le peloton. C'était étonnant mais ils étaient toujours "frais comme des gardons", ce qui multipliait par cent, si ce n'est par mille l'admiration des jeunes et des filles... Quand les autres arrivaient, en nage, fatigués, les jambes en coton, on les regardait avec pitié...
Mais un jour où ils avaient franchi la ligne d'arrivée avec une avance suspecte - toujours dans un état de fraîcheur incroyable - les autres coureurs émirent des doutes sur la régularité de la compétition. Les Bertrennais protestèrent avec vigueur et en se moquant ouvertement des vaincus en "faisant les importants" : "on est les plus forts, vous êtes jaloux, vous n'avez que du jus de navet dans les veines" et tout à l'avenant..... Comme personne n'était convaincu, dans le plus grand secret, la course suivante vit des suspicieux se cacher derrière les haies tout au long de l'itinéraire choisi. Et bien sûr, leurs soupçons furent vite confirmés : à peine deux ou trois kilomètres après le départ, les jeunes de Bertren, groupés en queue de peloton, laissèrent filer leurs concurrents et guidés par mon père qui avait un don certain pour trouver les raccourcis (reconnus les jours précédents) et donc pour tricher, s'envolèrent vers une énième victoire ! Bien entendu, comme la surveillance n'était connue de personne et qu'ils gagnèrent avec une heure d'avance, ils furent convaincus de tricherie et interdits de courses à l'avenir lorsque le peloton arriva fourbu et ruisselant de transpiration poussiéreuse.
Ils déclarèrent avec emphase qu'ils "s'en foutaient, ils avaient gagné assez" !
En riant sous cape et sous les quolibets, ils furent obligés de fuir dare-dare car un quatuor de jeunes filles de Bertren - des copines inséparables mortes de honte et très, très en colère - mené par Eugénie Pomian brandissant son parapluie, leur fonça dessus en hurlant ! Ses amies, Amélie Cuguron, Angèle Soulé, Marie-Louise Mansas ne se gênèrent pas non plus pour leur dire tout le mal qu'elles pensaient d'eux. Ma tante traita son frère de "brèle ", ce qui veut dire "bon à rien" en le menaçant des pires représailles dès son arrivée à la maison .... qu'il avait déshonorée bien entendu ! Je suppose que mes grands-parents lui ont, en sus, passé un savon monumental !
Lorsque Charles Couret m'a raconté cette histoire, il s'en amusait encore ! Je lui ai demandé s'il y avait eu une vendetta de la part de leurs anciens concurrents et il m'a répondu très, très malicieusement :
- Chaque fois qu'on les croisait, ils nous traitaient de tricheurs et se moquaient de nous car on avait eu selon eux "la honte suprême".
- Et comment tout cela s'est il terminé ?
- Et bien, ton père a réglé le problème à la fête de Bertren le 27 décembre car quelques blancs-becs sont venus nous narguer au bistrot alors que commençait la finale du concours de belote !
- Comment ?
Charlou gloussa un bon moment en révélant l'exploit :
- Il les a tous fait passer par la fenêtre et nous l'avons aidé !
- Qui a gagné la finale de belote ?
- Ton père tiens, il faisait équipe avec Osmin et ils étaient très forts aux cartes !
- Charlou, qui était son partenaire ? Vous me dites Osmin Soulé ? (3)
- Bé oui, ils jouaient ensemble !
- Et ils gagnaient toujours ?
Un hochement de tête d'assentiment et il éclata de rire. Comme un angelot était passé, n'est-ce-pas, j'enfonçais le clou :
- Et ils trichaient bien entendu ?
- Les perdants n'ont jamais pu le prouver et les prendre sur le fait.
Bien sûr...
A mon humble avis, dès qu'ils commençaient leur numéro de duettistes espiègles lorsqu'ils jouaient avec des candidats extérieurs au village, leurs complices leur prêtaient main forte pour détourner l'attention générale !
Au niveau officiel, les manifestations sportives étaient bien encadrées.
Durant l'été, les personnalités commingeoises ayant pignon sur rue organisaient les épreuves sportives de "haut niveau" où se retrouvait la bourgeoisie locale dans les tribunes d'honneur et le peuple au bord des routes :
- le grand prix cycliste des stations thermales sur trois jours
- le grand prix automobile du Comminges au temps des vénérables et merveilleux tacots qui se déroulait en août sur une semaine et les pilotes logeaient à Loures. C'était la fête pour les jeunes qui suivaient les champions pas à pas.
Les épreuves étaient les suivantes :
- le kilomètre lancé sur le Bazert (ancienne route)
- une course de côte dans le Peyresourde
- le circuit Montréjeau/Saint-Gaudens/Huos/Montréjeau (anciennes routes)
- un gymkhana dans le parc de Barbazan
Une arrivée à Loures fit sensation : deux concurrents, Leroux et Etancellin, leurs voitures en feu, se retrouvèrent au coude à coude dans la côte de Labroquère et luttèrent pour la première place dans un nuage de fumée et d'étincelles !
Chaque année également, lors de l'arrivée de l'étape du Tour de France à Luchon, certaines équipes descendaient loger dans les hôtels chics de Loures : les Belges à l'Hôtel de Paris, les Suisses et les Italiens à l'Hôtel de France, les Français à l'Hôtel Michel. Celui de 1950 resta dans toutes les mémoires : le champion italien, Gino Barthali, mécontent d'avoir perdu le maillot jaune, d'avoir été bousculé et insulté dans la montée d'un col, décida d'abandonner et fit abandonner toute son équipe. La scène se passa dans la cour de l'hôtel de France devant une foule consternée. Le barrage de la langue n'empêcha pas les spectateurs de comprendre ce qu'il se passait vu que les supporters italiens du coin traduisaient ....
L’événement alimenta les conversations durant de longs mois, surtout en hiver au coin du feu lors des veillées...
Et pour terminer ce petit voyage dans les étés très heureux du temps où la région vivait intensément, voici la liste des Hôtels de Loures :
LES CHICS : Michel, de France, de Paris, le Divan, du Parc
LES MODESTES : la Charmille, la Poste, le Commerce, le Terminus, chez Lamoure, les Pyrénées
UNE EXCEPTION : l'hostellerie des Vallées apparut après la Libération sur l'emplacement d'une filature
Ce qu'ils sont devenus :
Michel, démoli en 1986 pour laisser place à l'EHPAD du Val de l'Ourse
Du Parc : maison particulière
Lamoure, démoli vers 1965, parking devant le Val de l'Ourse
Du Commerce : meublé
Les Pyrénées : boulangerie de Martin sur la place de l'église : la Calèche.
Le Divan : le Graff
Le Terminus : appartements.
La Poste : démoli, devenu le square des Oliviers.
Les Vallées fonctionnent toujours.
Jackie Mansas
1 août 2016
- cartes postales anciennes : https://collection-jfm.fr/t/cartes-postales-anciennes/
- http://rcpcamus.over-blog.com/article-velocipede-et-velos-d-antan
C'est Monsieur Henri Gros qui a officié comme coiffeur à Loures durant toute sa vie qui m'a raconté toutes ces histoires sur le sport officiel. Il était également croupier au casino alors que son ami Mr Michel y était danseur mondain jusque à la fin des années 50.
Les aventures des jeunes de Bertren m'ont été racontées par Mr Charles Couret + dit Charlou, mon voisin plâtrier et cousin de Osmin Soulé !
1 - à ne pas confondre avec les banquets républicains organisés en plein air par les municipalités depuis la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790. L'expression "fête communale ou municipale " est impropre historiquement et n'existe pas.
2 - Le 29 septembre en Occident, les fermiers et les métayers payaient leurs fermages ou métayages après la récolte. "C’est donc la date traditionnelle d’expiration des baux ruraux, d’où l’expression « à la Saint-Michel, tout le monde déménage »" (Internet). Barbazan étant le "chef-lieu" de ce fief avec un seigneur toujours bien placé à la cour, le saint choisi par les habitants était tout indiqué, il fallait bien qu'il les protège de la rapacité seigneuriale !
3 - Mon père arrivait à cacher sa malice (dans le sens d'espièglerie, sans aucune méchanceté), la plupart du temps mais Osmin jamais. Il prenait un air sérieux qui ne durait pas longtemps : au bout d'une minute, il fallait voir ses yeux ! Et ils en ont fait des farces et des cachotteries !
Tout le monde les aimait.
La carte postale ancienne de la course cycliste dans les années 20 est auvergnate. Mais on peut dire que partout en France, elles se ressemblaient !
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