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Les caps bourrut des Pyrénées : rencontre avec les Baroussais d'autrefois
Actualités d'hier et d'aujourd'hui sur les Pyrénées Centrales, au travers de l'histoire d'une famille, celle d'un "pays", celui des Pyrénées. Le passé est omniprésent avec celui d'un petit peuple : la Barousse...

Année 2021 va bientôt s'en aller, bienvenue 2022

Jackie Mansas #Culture et société pyénéennes
DEMOLITION DU RELAIS SEPTEMBRE 2021 (photo prise avec le smartphone....)

DEMOLITION DU RELAIS SEPTEMBRE 2021 (photo prise avec le smartphone....)

Souvenir, souvenir... l'année 2021 s'est terminée à Bertren par la triste fin de la grande époque du village !

Le relais de Poste et de chevaux du Bout du Vignau a disparu sous les coups des démolisseurss, il était dans un tel état qu'il ne pouvait être restauré sauf, sauf, si de l'argent miraculeux était tombé du ciel !

Nous qui avons connu la dernière occupante historique que nous avons aimée pour sa bonté et son respect des autres, des valeurs ancestrales, des coutumes qui rendaient solidaires les gens entre eux, sommes bien tristes mais la vie va ainsi.

Des changements partout se profilent à l'horizon et ils seront nécessaires.

La photo (pas extra pardon) montre le mur donnant sur la route. Un souvenir parmi tant d'autres.

La place sera-t-elle jolie ? Agréable ? Pourra-t-on passer facilement ?

D'accord, il n'y a plus la maison de retraite, donc plus de fourgons -livreurs mais il y a encore des agriculteurs...

Espérons qu'il n'y aura pas autant de problèmes qu'il y en a eu lorsque l'EHPAD fonctionnait avec le stationnement des voitures du personnel et des visiteurs sur la place de Cascaret...

Les agriculteurs pestaient car ils étaient obligés de prendre des précautions afin de ne pas abîmer les carrosseries, parce qu'ils ne pouvaient pas passer avec leurs gros engins et leurs remorques.

Du côté de la direction, il n'était pas question de faire un parking dans la partie herbeuse de l'ancien potager ce qui aurait résolu la situation.

Mais un jour on vit apparaître deux places de parking permament pour les deux maisons sans garage et le reste fut alterné, il me semble ou bien réglementé. Cette décision apaisa tout le monde....

Je crois me souvenir car je n'avais vraiment pas suivi l'affaire...

Une question se pose : la place sera-t-elle jolie, agréable, fonctionnelle ?

2021 est parti, 2022 arrive, voyez plus bas ce que je vous offre pour cette année qui s'annonce... 

Avant de passer au coeur du récit de mes mésaventures de ces quatre dernières années, je voudrais me souvenir des personnes qui m'ont fait promettre de raconter l'histoire du village et de trouver ce qui avait fait changer les gens comme cela, qui avait fait disparaître le Bertren d'antan et ainsi les assurer post mortem que j'ai bien avancé mais bon, je ne suis pas arrivée au bout...

Peut-être que je n'y arriverai jamais tout simplement parce que ce sont les familles d'autrefois enracinées depuis des siècles qui font un village, qui créent une mentalité, une vie commune, un esprit commun.

Il reste si peu de personnes, si peu du monde ancien. Mais il est vrai que ce que nous avons vécu depuis au moins six décennies - et ça continue, la septième commence très mal pour certaines familles qui auraient mieux fait de ne pas revenir - a été et reste effrayant.

Je commence donc par la première personne de Bertren qui m'a fait promettre de chercher pourquoi tant de mal, tant de haine, insistant jusqu'à ce que je cède, toutes sont décédées :

- par l'intermédiaire de ma mère : Emma Sabinotto qui lui dit un jour : "Marcelle, dites à Jackie de chercher pourquoi certaines gens sont si méchants... Curieuse comme elle est, elle finira par trouver, mais vous, méfiez-vous Marcelle, méfiez-vous"...

Il est vrai que dans les derniers mois de sa vie, clouée au fond de son lit par la souffrance de la maladie, elle voyait tout ce qu'il se passait dans la rue et bien entendu, se posait des questions.... Oui, mais pour comprendre...

Maman qui allait la voir tous les jours et prenait soin d'elle, n'avait pas très bien compris elle aussi ce qu'elle avait voulu dire mais elle avait promis ... pour moi.

Elle savait que comme j'aimais beaucoup cette dame si gentille qui n'avait pas eu une vie heureuse - éclairée tout de même par l'amour de ses deux fils - aussi gentils qu'elle l'était, je tiendrais la promesse.

Née dans la province de Bélouna, en Vénitie, elle était arrivée en France avec son mari, son frère, sa belle-soeur et d'autres familles, juste après la grande Guerre. Les Vénitiens surtout, émigraient pour travailler dans les fermes vides des hommes morts dans les tranchées. Partout où ils étaient passés, elle avait été aimée....

- Denise Bon, fille du chef de maquis sur le massif du Gert quelques semaines avant de partir elle aussi de la même maladie.

Elle n'a jamais compris pourquoi tous ceux qui avaient risqué leurs vies entre novembre 42 et aoüt 44 étaient morts les uns après les autres en même pas 10 ans et très vite...

Ce jour-là, au téléphone, elle m'a donné un courage immense parce qu'elle a su me parler avec son coeur, sa bonté était immense.

Elle avait quitté Bertren après la mort de sa mère et lorsque je lui demaindais ce qu'elle avait fait ensuite, elle me répondit : "Et bien, je me suis placée chez des gens bien qui m'ont bien traitée et qui m'ont respectée". Cela m'a émue : "je me suis placée"... Nous, nous aurions dit "j'ai trouvé un travail chez X ou Y...". 

Lorsque nous avons parlé de son frère Louis, j'ai senti une peine immense cachée par une feinte indifférence jusqu'à ce qu'elle m'avoue n'avoir pas compris comment et pourquoi, il s'était fait avoir par des gens sans scrupules.

Sombrant dans l'alcool et la drogue parce que tout simplement, il les croyait ses amis, il a perdu tout ce que ses parents lui avaient légué à lui, l'héritier :

- les parcelles de terre agricole plutôt marécageuses devenues une fois vendues aux enchères... terrains à bâtir !!!,

- les deux maisons, une bien rénovée, l'autre tombant en ruines...

- et la magnifique propriété où la Résistance avait ses quartiers dans la montagne. Pour cette dernière, aucun problème, elle est entretenue avec, on peut le dire "beaucoup d'amour" et le souvenir de son histoire perdure.

Heureusement qu'elle est partie sans savoir que ce frère trop aimé, trop gâté, était devenu un SDF, complètement détruit, mort dans la rue alors qu'il avait tout... au départ.

Mais bon, il a fait les mauvais choix de vie, d'amis....

Il aurait dû bien comprendre que l'amitié n'existe pas quand il y a des enjeux politico-économique de mauvais aloi...

Il faut dire que les "cafards" qui manipulent ceux à qui ils veulent tout prendre, sont des maîtres en la matière ! Ils savent faire croire aux naïfs et aux personnes en recherche de reconnaissance sociale, qu'ils donnent des conseils sages et avisés....

Mon Dieu ! Comme la main gauche est douce et persuasive pour que la cible ne comprenne pas que la droite tient le poignard bien acéré destiné à être planté dans le dos...

Elle ne l'a pas su, elle ne l'a pas vu et est partie sereine, croyant toute sa famille à l'abri.

Elle était également quelqu'un de bien.

- Suzanne Lamoure, épouse du cousin germain de mon père Jean-Marie Lamoure, avant d'aller vivre à l'hospice de Bertren et qui savait observer jusqu'au fond de l'âme de chacun.

- Mauricette Cap qui adorait mon père (copain pas petit ami) et respectait au plus haut point mon grand-père pourtant du parti opposé, trois mois avant de partir elle aussi car le Bertren nouveau "n'était plus son village"... Mais moi, "j'étais son village..."

Elle, qui appréciait les habitants d'origine étrangère, ne pouvait supporter quelques familles dont ses voisins arrivés après 1964/65, bien français mais sans scrupules. Toutefois, ils n'ont jamais osé s'attaquer à elle, alors qu'ils ont été odieux avec d'autres familles.

- Edith Portes venue de sa Normandie natale pour épouser un bertrennais et qui avait vécu de mauvaises choses à Bertren avant que les religieuses et les hommes du village ne règlent ce problème qui pourrissait sa vie. Elle eut par la suite de graves problèmes avec le ci-dessus voisinage malveillant...

- Ma mère, trois mois elle aussi avant de s'en aller et qui n'arrivait pas à comprendre ce qui était arrivé parce qu'elle avait des origines italiennes... Qu'avait-elle pu faire de mal en épousant un français, elle aussi était française, alors ?

- C. C. avant de rejoindre la Maison de Retraite elle aussi. Ce jour-là, quand elle m'a appelée pour venir la voir alors que je promenais les chiens dans sa rue tranquille de l'église, je compris d'emblée qu'elle voulait me confier quelque chose de secret et d'important.

Mais on ne put converser, quelqu'un arriva et nous en empêcha. Quand elle referma le portail derrière moi, elle me dit : "Jackie, tu es tellement curieuse que tu peux trouver ce qu'il s'est passé et pourquoi ça c'est passé. Rien n'a été normal dans ce village, pourquoi des gens gentils sont devenus méchants, pourquoi tant de malheurs ? Promets que tu vas chercher jusqu'à ce que tu trouves, promets-le, fais-le pour moi ! pour ta mère, pour les autres... trouves la vérité !"

Que voulez-vous répondre ? A part promettre ?

- Georges Buzato, parti en mars 2020 effrayé par la fin de la cohésion de la communauté ancienne et qui voulait savoir pourquoi tout avait disparu avec les Anciens "mal remplacés" d'après lui...!

Et qui aurait voulu savoir pourquoi à un certain moment, il s'était fait avoir par les "cafards" toutefois, il s'était repris.

Les "cafards" n'ont pas réussi leur coup avec lui,  mais comme ils ont un but à atteindre, ils trouveront une autre stratégie, il ne faut pas se faire du souci pour eux.

- Rosine Gallina, en octobre 2013, qui elle aussi était effrayée car elle ne comprenait pas certains évènements... Elle m'avait dit "Tu ne peux pas trouver pourquoi je crois que je perds la boule ? ".

J'ai ri parce qu'elle ne perdait pas la "boule", elle était très âgée, certes, mais sa tête fonctionnait très bien. Il y a des fois, on se demande si ce que l'on vit est réel ou pas... C'était son cas mais il a fallu que le temps passe pour que je comprenne ... après sa mort !

J'oubliais Roger Soulé et Angel Gallina en avril 1989.

Si j'y ajoute les anciens Résistants baroussais, plus les deux Marcel, un de Sacoué ayant vécu à Tarbes et l'autre de Nistos, ça fait, on en conviendra une sacré brochette.... !

J'oubliais mon parrain....

Je veux bien que l'on remarquait mon immense curiosité (ça m'est passé), mais que l'on me fasse promettre sachant parfaitement que je ferai tout mon possible pour tenir ma parole, ce n'était pas un peu "pourrir" ma vie à moi ? 

En fait, je pense, que c'était aussi parce que je suis têtue comme une mule et tant que je n'ai pas trouvé ce que je cherche, je ne m'arrête pas... Cela énerve tout le monde mais bon on ne se refait pas !

Pourtant, là on est arrivés au bout, je vais prendre des vacances, ça reposera tous les gens autour de moi, il y a tant de personnes qui s'intéressent à l'histoire populaire des régions oubliées...

Avec la déclassification des archives, aucun problème, ils vont y arriver.

Alors en 2022, finissons, l'histoire de l'Ocupation (promesse aux maquisards) car ce travail sera aussi utile aux collégiens par exemple, aux historiens et autres auteurs qui sont passionnés par cette période, j'ai lancé des pistes de recherches avec mes petits récits personnels sans importance, alors profitez-en !

Je vais trouver une solution pour numériser les croquis de ma thèse et on va la finir.

Et puis on va s'intéresser aux évènements sociaux des deux siècles précédents dans ce "pays" de montagnes oubliées. 

Donc, en ce qui me concerne, repartons dans le passé des forêts et des montagnes, des communautés d'autrefois !

Je n'ai pas étudié le 19ème siècle et le 20ème. Je suis passionnée par les années folles, on va se régaler sans nul doute, j'en suis sûre, de belles choses.

Je me suis rendue compte le 31 décembre comme un fait exprès que l'histoire pure me manquait trop : chercher sur le terrain, fouiller les documents, photographier à tout va (mais là avec un bon appareil), travailler sur des cartes, enfin la belle vie quoi...

Il me reste une tranche de vie à raconter, j'ai promis, je connais toute la vérité sur ce qu'il s'est passé dans la vie de cette dame absolument charmante et hors sa vie qui l'a détruite quelque part malgré son très bon caractère, mais tant que je n'ai pas la preuve que j'ai demandé, je ne peux pas l'écrire.

Pourtant croyez-moi, vous seriez étonnés d'apprendre comment on pouvait traiter les étrangers en France à une certaine époque alors qu'ils étaient là depuis longtemps et plus largement comment on pouvait traiter les femmes...

Je comprends absolument la révolte des femmes d'aujourd'hui...

Alors, j'attends la preuve : moi, je n'ai aucun doute mais pour affirmer quelque chose, il faut prouver.

Donc.... rien que pour rendre hommage à quelqu'un de bien, un peu de courage....

 

VUE DE LA TERRE DEPUIS LA LUNE PHOTO LIBRE DE DROITS fr.dreamstine.com

VUE DE LA TERRE DEPUIS LA LUNE PHOTO LIBRE DE DROITS fr.dreamstine.com

J'espère que le préambule à l'évocation de ma si longue absence ne va pas choquer ...

Il faut dire que je suis passionnée par les sciences et que ce sont des études de physique que j'aurais aimé suivre mais cela n'a pas été possible, on ne peut pas aller en cours tous les jours et travailler en même temps.

C'est impossible, on finit par abandonner. Par contre, l'histoire, qui venait en second dans mes préférences, offrait la possibilité de grouper plusieurs cours sur deux jours par exemple, donc je pouvais travailler.

Comme nous sommes à la fin de l'année, je ne résiste pas à partager avec vous une recherche américaine sur la famille d'hominidés homo sapiens sapiens  et sa génétique. Nous faisons partie d'une lignée où chaque branche est différente.

C'est réconfortant de connaître un peu de qui on vient dans l'univers du Vivant... 

 

NOËL, NOUVEL AN

 

J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes de Noël et que le bonhomme en rouge est bien venu de sa Laponie natale distribuer son lot de cadeaux, dont certains, ô horreur ! seront revendus car ils ne plaisent pas.

Conseil aux donateurs : prenez une enveloppe, glissez-y un billet et le tour sera joué.... Car revendre ce que l'on nous a offert ... Pardon mais je suis de la vieille école alors... pourquoi ne pas donner ce qui peut être utile à ceux qui n'ont rien ?

Et pour moi qui suis natalophobe en l'état de la fête telle qu'elle est aujourd'hui, Noël c'est la crèche éclairée et non un sapin rutilant avec cachés par des branches couvertes de neige artificielle (!!!) des cadeaux offerts avec le coeur mais qui vont être revendus sans aucun état d'âme ! 

Cependant, comme depuis les Romains, cette période est la fête des enfants, alors, offrons des cadeaux qui vont être vite cassés ou oubliés dans un coin avant de finir à la poubelle car ils ne plaisent plus.

Pourtant comment faire d'autre ? Derrière ces cadeaux, il y a tant d'emplois, tant de vies, tant de chiffres d'affaires, donc, il faut continuer la tradition avec frénésie.

Et puis l'amour ne se mesure pas !

En avance, parce que je ne sais pas si je serai encore de ce monde le 1er janvier prochain : on ne sait jamais, il peut arriver tant de choses, vu que les nuits peuvent se transformer en cauchemars... et croyez-moi, il y en a qui s'y entendent pour "transformer les nuits de ceux qu'ils ont choisi, en enfer sur la Terre, pour que la haine qu'ils ont en eux fasse le plus de mal possible et soit la plus terrifiante possible" !

Cela peut arriver, cela arrive partout. 

Comme cela, je vous aurai souhaité une bonne et heureuse année avec tout son cortège de bonnes choses, et surtout beaucoup, beaucoup d'amour distribué à tout va. Enfin, si cela peut exister bien sûr. 

 

COVID ? NON ! MALADIE MENTALE ? NON ! MALADIE CARDIAQUE ? NON ! DEMENCE SENILE, ALZEIHMER ? NON ! DEPRESSION ? NON ! AVC ? NON ! ACCIDENT ? NON !

ALORS QUOI ? ON NE VOIT PAS ! 

 

Et bien tout simplement un tympan pas très en bonnee santé, troué, explosé....

Voilà ce que ça fait, pour moi durant quatre ans, un véritable calvaire, pour d'autres presque rien. C'est le résultat comme toutes les maladies, de la transmission, génération après génération de notre génétique...

 

Aussi peut-on commencer notre récit :

 

En premier lieu, oui, laissez-moi vous raconter à vous qui appréciez ce blog, les raisons de ce si long silence de plusieurs années ponctué de temps à autre d'embellies qui m'ont permis d'écrire, mais en sautant beaucoup de péripéties sinon, on y sera encore demain.

Non, je vous raconte ce que j'ai éprouvé, qui m'a empêché de vivre correctement durant ces cinq dernières années. Cela pourra servir aussi à beaucoup d'entre vous.

On naît tous avec des fragilités physiques et morales qui se développeront ou pas durant notre vie qu'elle soit longue ou courte. Personne n'y échappe, nous faisons partie intégrante de la chaîne du Vivant. Cette chaîne est formée par une grande variété d'êtres différents tous classés par familles selon les chercheurs et autres scientifiques qui étudient la Nature et toutes ses composantes pour tenter, un jour, de la sauver de la folie humaine.

Sachons que nous, qui dominons la vie sur Terre et qui détruisons tout, même nous mêmes, oui, nous, les hominidés homo sapiens sapiens, nous faisons partie d'une grande famille celle des Singes : des chercheurs américains nous ont placés entre les Orang-Outangs et les Chimpanzés. (1)

Les Bonobos qui nous ressemblent le plus - à 98% - sont classés avant les orangs-outangs. Bon bref, nous sommes des singes

(j'aime bien l'idée depuis le jour où quelqu'un qui détestait la Gazette des Vallées alors qu'elle lui rapportait un revenu régulier et qui se croyait ce jour-là d'une intelligence suprême m'a fait cadeau d'un singe en peluche en me disant qu'il me ressemblait.

D'abord surprise de la bêtise et puis ravie car le jouet avait une bonne bouille gentille, je lui ai répondu que j'étais très flattée parce que nous, les humains, nous avions avec les singes 98% de gènes en commun sauf celui de la méchanceté qui nous était propre

mais ce qui nous différencie des autres membres de la famille, c'est notre bipédie et nos membres différents. Selon eux mais comme ce sont des chercheurs sérieux, ils ont sûrement raison.

Bien sûr, je n'oublie pas le cerveau, c'est lui qui nous différencie essentiellement mais bon après le reste...

Par exemple, comme ça au hasard, vu la fortune que se font les cabinets d'esthétique et des dermatologues, la pilosité est quand même une similitude.... tout comme nous partageons le goût du sexe avec les bonobos ! 

Je PLAISANTE, c'est de l'humour à dix francs six sous...

Je peux, c'est la fin de l'année et comme je l'ai déjà écrit, je ne sais pas si je serai là le 1er janvier ! Répétons-le, les nuits sont longues... et les mauvais esprits errent dans le froid des vergers, des clochers et des forêts, là où ils peuvent se cacher, se terrer en attendant le jour. Jour où ils reprendront leur forme humaine que l'on pourra trouver sympathique mais alors leurs sourires...

Leur esprit ? Leur âme ? Alors ça....

Nous ne pouvons pas échapper à la génétique qui nous régit.

Je suis donc née normalement mais bon les aléas de la vie ont fait que j'ai vu la mort de près à l'âge de six ans par deux fois (EMI) et à cause de cela, on change inévitablement car il ne peut qu'en rester des séquelles physiques et morales. 

On fait avec.

Je n'aurais jamais cru qu'une banale chute provoquée le 17 juillet 2017

(oui, il y en a qui ont des idées d'amusement un peu bizarres et quand je l'ai vu, l'énergumène responsable, je crois que c'est cette vision qui a décuplé la douleur)

qui m'a fait comprendre que si j'étais encore championne olympique des vols planés, médaille d'or siouplait, j'avais descendu les marches du podium en ce qui concernait le roule-boulé, médaille de bronze car je m'étais cassé le haut de l'épaule.

Bien entendu, diagnostiquée un mois après alors que la fracture était presque consolidée. 

Ca passe mais comme j'avais raté le roulé-boulé qui aurait évité à ma tête d'heurter le sol, je pense que la violence du choc sur les dalles de granit a fait exploser le tympan droit déjà fragile vu qu'étant droitière, je tombe toujours sur le côté droit.

Un courant d'air plus tard dans une voiture et voilà la première otite qui se présente. Diagnostic, le tympan est percé ! C'est là que j'ai fait une bêtise monstre, pourquoi n'ai-je pas pensé à aller voir l'ORL qui m'avait si bien soignée après mon acident - traumatisme crânien - d'avril 1989 ? Je n'ai aucune réponse.

Que s'est-il passé ensuite ?  et bien, otite, antibiotique, guérison, otite, antibiotique, guérison, otite, antibiotique, guérison,  etc. Une douleur pas possible, une fatigue à ne plus pouvoir se traîner et tout à l'avenant plus, tenez-vous bien, des pertes d'équilibre, des vertiges, des nausées et vomissements, une douleur lancinante et une fatigue....

Plus une infection générale de la sphère ORL mais seulement côté droit : c'est tout de même suffisant.

L'oreille régit notre équilibre c'est-à-dire notre vie. Une floppée de nerfs traversent l'oreille moyenne, l'oreille interne et s'il y a des otites, tout ce petit monde s'infecte. Ne parlons pas du nez, des sinus et de la gorge !

Les nerfs faciaux sont touchés, alors on ne peut plus manger, je mettais environ une heure pour "ingurgiter" un plat normal et consistant alors, je n'ai fait que du liquide comme cela au moins, je pouvais avaler quelque chose... Mais on ne se nourrit pas que de thé ou de lait avec des tartines craquantes beurrées qui fondent bien, il faut autre chose..

Il faut ajouter à tout cela tant d'autres choses génératrices de stress alors que l'on n'a qu'une envie, vivre en paix. Les otites à répétition m'ont menée en avril 2018 aux urgences de Saint-Gaudens puis à Purpan car, à Saint-Gaudens, ils n'avaient pas les médicaments capables d'enrayer une telle infection de l'oreille interne qui affecte les trois principaux nerfs : l'auditif, l'équilibre et un autre qui "arrose" la mâchoire inférieure. L'infection suit le nerf et entre dans les méninges déclenchant... Vous avez compris.

J'ai cru être guérie malgré une grande fatigue mais non, septembre 2018 arrive et ça recommence. Il faut y ajouter un stress impensable qui me fait me jeter sur le sucre, je suis addict, alors c'est normal mais trois ans plus tard, en mars 2021, une analyse de sang révèle : taux de glycémie : 4 gr 14¨au lieu de moins de 1 gr et 15,50% d'hémoglobine glyquée au lieu de moins 7. Bon, ne parlons pas des tryglécrides, des gamma gt et du LDL cholestérol, on laisse tomber pour ne pas avoir le tournis.

Mais il faut dire que j'avais bien combattu le stress : tous les matins, un paquet entier de ces gâteaux au chocolat où sur le paquet on voit un prince charmant (bien sûr pour les addicts, il est le sucre), plus des chocolatines avec dedans de la confiture ou bien des croissants avec du beurre à l'intérieur, plus des barres pâtissières, plus des bonbons, plus du sucre normal en cas de petite faim, plus, plus... Il n'y a rien d'étonnant me direz-vous : tout à fait d'accord.

Le 2 avril 2021, je décide de supprimer le sucre de mon alimentation que j'ai évidemment totalement changée, le 10, le médecin me donne un traitement et le 15 mai, dans la nouvelle analyse : glycémie : 1 gr 17, HG : 12,2%, et le reste avait baissé, les gamma GT avaient disparu ! Il y avait encore du travail. Qui a payé car à l'analyse du 19 août il ne fallait lutter que contre les tryglécirides et le cholestérol.

Ne pas oublier au passage que se poursuivaient otite, antibiotique, guérison, otite, antibiotique, guérison etc... vertiges, pertes d'équilibre, surdité presque totale, entretien de la médaille d'or des vols planés.

Celui de décembre 2020 (toujours provoqué, je l'ai compris tout de suite mais je n'ai pas su réagir à temps, cela a été d'une violence inouïe) a dû faire exploser le tympan malade car je suis partie en arrière et je n'ai pas eu le réflexe du roulé-boulé..

Résultat, rigolade générale car j'avais en haut du crâne une bosse bien rouge et sanguinolente, on aurait dit qu'il me poussait une corne... Je ne sais pas combien de temps je suis restée évanouie mais ensuite, j'ai dû nettoyer les dalles de granit du sang qui s'y était répandu.

Et ça continue mais avec plus d'intensité avec en plus, en mai, des malaises effrayants qui font penser au médecin que je suis cardiaque. Si on y ajoute une hypothétique hypertension... Ma soeur décide alors de prendre les choses en mains et puisqu'on ne peut pas avoir de rendez-vous par ici et bien on prend doctolib et on cherche un professionnel de santé là où il y en a de libre même si c'est loin.

J'avais beau lui répéter (vu les kilomètres à parcourir) que je n' avais rien au coeur, que tous ces symptômes venaient de l'oreille et du stress rien n'y a fait : elle voulait me soigner comme il faut ! Bien sûr, c'est vraiment gentil mais d'après vous, qui a eu raison ?

Je vous le demande : je ne suis pas cardiaque, le scanner a parlé et c'est sans appel : mon coeur est en bonne santé et est celui d'une femme de mon âge, rien de particulier aux alentours et pas d'hypertension (cela sera vérifié encore dans deux mois je crois mais je ne me fais aucun souci quant au résultat), pas d'arythmie, pas de tachycardie, pas de fuite mitrale... Rien ! des artères comme des avenues désertes donc même le cholestérol ne s'y dépose pas.... Que demander de plus à mon âge ? N'est-ce pas merveilleux ? 

Bien sûr, tous les troubles dits cardiaques se sont manifestés mais c'est le résultat du stress provoqué par la malveillance qui avait aussi occasionné ce diabète presque disparu...

Mais ma vision est floue, je ne supporte pas la lumière, un miracle : ma myopie a baissé, la presbytie aussi, je lis sans lunettes et je vois mieux de loin, c'est-à-dire, que je vois l'horizon ! L'ophtalmo a refait les tests trois fois car il ne comprenait rien à ce qui m'arrivait. Puis il a dû se dire qu'il y avait un mystère et il m'a laissée partir sans que je puisse avoir une explication.

Je suis myope depuis l'âge de treize ans et c'est la première fois que je vois l'horizon nettement et que je lis sans lunettes... et que les verres de lunettes bien qu'affinés, ne sont plus aussi épais qu'avant : ça fait vraiment tout drôle !

Mais voilà qu'entre deux otites et profitant qu' il y avait un repos d'antibiotiques (on vient de se rendre compte que je suis allergique à TOUTES les familles d'antibiotiques, donc vous voyez un peu les résultats), je demande un rendez-vous à l'ORL.

Le temps qu'on y arrive ... otite... qu'il soigne de façon énergique rien qu'avec des gouttes : je saute au plafond car tout est infecté, je ne peux même plus ouvrir correctement la bouche pour manger, même les dents me font mal et saignent et mes cordes vocales sont une torture à chaque fois que j'émets un son.

C'est radical comme traitement : on peut faire l'autogreffe du tympan ou tympanoplastie le 12 novembre 2021. Pas facile pour lui à cause de mes petites oreilles complètement plaquées contre le cuir chevelu mais il y arrive avec l'aide de son assistante qui m'a dit joliment "je vous ai tiré les oreilles !". De rire cela m'a fait du bien.

Oui, parce qu'il a fallu qu'il me retire un bout de cartilage de derrière le pavillon - ça sentait le cochon grillé comme si on faisait un barbecue - et qu'il le greffe sur ce qui me restait du tympan originel. Bien sûr, je n'ai rien senti, l'anesthésie locale étant efficace. Sans éprouver aucune douleur, j'ai suivi tout ce qu'il faisait au fond de l'oreille, sans bouger un cil et ça c'est un exploit pour moi qui suis toujours en mouvement !

Le 19 novembre, il m'enlève les points, le trou dans le pavillon cicatrise bien, il me refait le pansement qui replaque l'oreille encore plus contre le cuir chevelu !

Le 18 décembre, il vérifie que tout est bien cicatrisé, ça va, tout va bien, mon tympan originel s'est fondu dans le cartilage qui a pris sa place et tout va bien. On se reverra dans quelques mois pour vérifier l'audition. Elle est pas belle la vie ? 

Et voilà, donc, un mois et demi après, j'ai un nouveau tympan, j'entends à peu près bien sauf les discussions de groupe, je ne perds que rarement l'équilibre, je n'ai plus de vertiges, plus de douleur, de la fatigue oui mais ça va passer et je suis en forme. 

Il a fallu quatre ans pour en arriver là, quatre longues années de souffrance inutile alors que si j'avais pensé à aller chez ce spécialiste tout de suite, il n'y en aurait eu que quelques mois.

Maintenant, il faut attendre que les dégâts occasionnnés par les antibiotiques se résorbent et la vie sera belle si, si les dingos m'oublient ! Voeu pieu ? oui voeu pieux, mais les anges gardiens veillent, j'y crois dur comme fer...

Je vous raconte tout cela pour vous éviter de vivre la même chose si vous avez des problèmes d'audition, d'otites ou bien de sinus, de polypes dans les fosses nasales, de maux de gorge inexpliqués.

Nous qui sommes nés entre 1946 et 1968, nous avons eu dans notre enfance les traitements médicaux de cette époque-là qui ressemblaient comme des frères à ce qui se faisait disons-le franchement au début du 20ème siècle.

Si vous qui avez eu comme moi dans votre enfance une ou plusieurs parasynthèses (à la façon années 50 et 60), mais après aussi, toutefois dans de meilleures conditions, au moindre écoulement, à la moindre douleur accompagnée ou non de fièvre, direction l'ORL. (2)

Pas la peine d'attendre les vertiges, les pertes d'équilibre, les acouphènes, la fatigue, ne plus pouvoir marcher, manger, lire, regarder la télé, écouter le chant des oiseaux car tout n'est que silence, ne plus pouvoir communiquer... etc...

Et couvrez-vous la tête, la sphère ORL est la plus vulnérable et tout communique. Tout est bourré de nerfs qui nous font vivre bien, alors, protégeons-les, chouchoutons-les. Pas d'automédication mais des cures par exemple pour les sinus, le nez, la gorge.

L'air est pollué, le temps change et devient vraiment "criminel" pour tout le Vivant sur la Terre. Alors, faisons attention à nous et à tout ce qui nous entoure car les animaux eux aussi souffrent. La Terre souffre.

Par notre faute, bien sûr, nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive.

Et surtout quand quelqu'un souffre parce que

1- il est malade et que l'on ne sait pas ce qu'il a vu que les ragots mentent méchamment 

2- il est parfois malheureusement malmené par les dingos, ne jugeons pas.

Renseignons-nous ou bien taisons-nous. Et n'ayons pas peur d'eux : ils ont toujours un souffre-douleur pour régner par la terreur qu'ils inspirent car ils ne lâchent jamais l'os qu'ils aiment ronger. C'est la haine qui les pousse et qui est leur raison de vivre. Ne cédons pas devant cette haine malsaine, jamais. 

Restons, tous, dignes, c'est le plus important, la dignité. Contraignant sans doute mais vraiment important.

Prenez bien soin de vous et faites attention.

 

Jackie Mansas

27 décembre 2021

Comme 2021 va se terminer et que Noël vient lui aussi de s''en aller, je vous offre pour 2022, la naissance rarissime du "petit enfant de la Vierge Marie, rose de mai, rose de la Vierge".

La tradition ancienne veut que lorsque la rose naissante s'ouvre sur un bouton de pétales resserés, il s'agit de l'Enfant Jésus qui naît de Sa Mère. En fait, le phénomène est rarissime et les grands-mères l'entouraient de mystère : chaque bouton était un tout petit enfant qui sortait du ventre de sa mère, qui allait naître donc, il n' était qu' amour. On offrait la rose à qui l'on voulait souhaiter tout le bonheur du monde.

BONNE ANNEE 2022

ROSE DE DAMAS, DE MAI, DE LA VIERGE....ROSE DE DAMAS, DE MAI, DE LA VIERGE....

ROSE DE DAMAS, DE MAI, DE LA VIERGE....

Notes

 

1 - info trouvée sur le site anglais Quora, traduit en français par un contributeur qui a décortiqué les travaux de chercheurs américains. 

2 - Sachez qu'une gifle donnée à un enfant trop près de l'oreille ou sur la tête peut lui faire exploser le tympan qui se rebouche ou ... pas

un bruit trop fort, un engin de chantier, la musique trop forte, des cris trop perçants autant chez les enfants que chez les adultes peuvent avoir le même résultat.

faites attention aux coups de tête, aux courants d'air, à l'eau dans le conduit auditif, à la piscine et ses eaux chlorées,  ne vous croyez pas invulnérables, on ne sait jamais ce qui peut arriver ;

quel que soit le sport que vous pratiquez où il faut porter un casque, surtout ne l'oubliez pas et ce dès la plus petite enfance ;

Et si vous repérez un dingo dans votre entourage, disparaissez de sa vie. Ne l'écoutez surtout pas, il ne vaut rien.

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