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Les caps bourrut des Pyrénées : rencontre avec les Baroussais d'autrefois

Les caps bourrut des Pyrénées : rencontre avec les Baroussais d'autrefois

Actualités d'hier et d'aujourd'hui sur les Pyrénées Centrales, au travers de l'histoire d'une famille, celle d'un "pays", celui des Pyrénées. Le passé est omniprésent avec celui d'un petit peuple : la Barousse...


À HAUTEUR D'AILE par Serge Scibor

Publié par Serge Scibor sur 20 Septembre 2017, 16:59pm

Catégories : #Rêveries et passion... du prof

Héroïne~Photo 01

 

Ce 24 septembre 2017 nous aurions pu « célébrer » cinquante quatre ans de « Déclaration d'amour commun, d'amour miroir » …Jeannine et Serge s'avouant, un soir, à La Garenne Colombes, un sentiment fort qu'ils taisaient, de crainte … non fondée ...

 

 

Nous n'avons pas pu ...Sept jours avant l'aile s'est repliée ...l'envahisseur a gagné la partie … mais il la perd en perdant son hôte … Elle s'est libérée de cette « fin de vie » où l'on décline, semblablement au soleil des fins de journées … Surtout sur la mer quand elle est étale au soir …

La mer et le bleu de ses yeux l'absorbant … comme son visage avait absorbé la lumière émise par notre étoile … Au fait, suis-je bien certain que l'illumination venait vraiment de l'astre ?

 

 

Elle fut, aile EST ! Une femme lumière, la captant sans maniérisme, sans effet … bon, ne la mêlons pas à certaines …

 

Pour qu'une personne irradie à ce point, la présence d'un générateur de générosité, d’Humanité s'impose … certains songeraient au cœur … il me semble plus approprié d'évoquer ce que « recelait » sa belle tête …

 

 

Il n'existe par de laser, d'I.R.M. Capable de cartographier les énergies, réflexives (miroir?), sentimentales foisonnant sous sa chevelure… capables de délivrer tant d'affection et de compréhension … des autres … y compris des animaux l'aimant tant …

 

 

Compréhension ? Jeannine combien t'en fallut-il pour côtoyer ce mari souvent impulsif, parfois primaire dans ses « jugements » … Combien de fois m'as tu dit :

« Tu compliques trop les choses, tu attends trop des gens, prends les tels qu'ils sont … Au besoin ne les fréquente pas trop ... »

 

 

Je me souviens de mon émotion quand, après les premières séances de chimiothérapie, déjà « diminuée » physiquement, tu m'as déclaré :

«  Dire que je bousculais Mémé quand je trouvais qu'elle n'allait pas assez vite ! »

Elle parlait de son arrière grand mère qui vécut avec nous, à Massy, puis à Fresnes' quelques années à plus de quatre vingt dix ans … une grande dame elle aussi, pas au sens factice du bottin mondain …

 

 

Il me semble évident que cette arrière grand mère et sa grand mère qui « élevèrent » Jeannine après avoir été la chercher en Normandie et obtenu de la garder chez elles avec l'accord de sa mère … sont les dames « artisans auteurs partiels » de cet être exceptionnel …

 

 

Élevèrent … me semble très adéquat … au sens d'élever au dessus des « basses œuvres » … des petits esprits ...

 

Je souris à ces deux femmes qui, ayant souffert … ont aidé Jeannine à me tendre ce « piège » du 24 septembre …

 

 

Alors, Ma Dame, ma Jeannine (pas qu'à moi, bien sûr, un être de ton ampleur humaine se partage sans être diminué) je « m'engage » à te « prolonger » en ton attitude … suivant mes possibilités …à ...

 

 

Ne plus buter sur les cailloux de la médiocrité, ne pas s'engluer en les ornières de la mesquinerie … cela me sera peu aisé … mais ta présence, en mon cœur double et ma cervelle désencombrée du nuisible et de l'inutile … m'y aideront …je penserai t'entendre me dire :

"Les rancunes, les aigreurs altèrent la lumière venant naître parfois en l'intérieur de nous"

 

 

Je ne tiendrai pas rigueur à ceux dont la présence fut, ces derniers temps, … en pointillés … les obligations, les « satisfaisons » au rites … chacun se comporte à son niveau humain …

 

Il me semble qu'une voix, venant d'où?, me glisse en l'oreille, insère entre mes neurones :

« Tu vas le tenir ton engagement ? »

Il était temps que tu me reprisses ... je te taquine avec cet imparfait du subjonctif ... qui t'agaça parfois ...

Souris, où que tus sois, en atomes éparpillés, en souffle joli de femme merveilleuse … je vais y parvenir …

 

 

Allez, mon amour … là, il faut que le clavier devienne « bien tempéré » … mes doigts s'effacent …pour caresser ton image qui jaillit de tant de sources lumineuses ...

 

 

Ton Serge ...

 

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R
Une belle "ode" aux sentiments. Merci Serge
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